Je suis vaincu, mon souffle se tarit, je me perds.
Le piano joue, je me vide de mon essence..
A présent, je contemple un reflet
Que je ne reconnais plus.
Ombres et lumières dansent
Prisonnières d'un monde inaccessible à ma vue
Qui se brouille et devient floue.
Désordonné, je me laisse aller à l'inconscience
A ce gris sinistre et amer de rouille drue..
Les engrenages aimeraient un peu d'huile de cou
Y a-t-il un mécanicien qui sache être humain de sens ?
Je ne sais pas si je veux vraiment être aidé
Je ne sais pas si je veux être dévoilé.
Une voix m'appelle.. Est-ce que c'est le destin ?
Je n'arrive plus à l'entendre, il n'y a que les cris et pots de vin
Qui me parviennent. Puissent-ils, inassouvis
Me dévorer.
Un labyrinthe se dresse, de roses et d'épines parsemé
Quelle direction prendre ? - Je suis le labyrinthe déprimé
Comment puis-je trouver un chemin en moi-même
- personne ne me connaît -
Quelle est le nom de la sortie ?
"s'il te plaît"
- Je suis perdu -
Il me faudrait un indice. Peut-être un maléfice ?
Je n'ai que ce monde clivé
Entre la chambre de valeur et
La chambre du rejet
On fait le tri, on fait le tri, civilisé
Où est la boîte turquoise ?
Je ne vois que des rouges
Mon coeur n'est pas dans ces jauges
C'est dans le carquois qu'est mon espoir
S'il vous plaît dirigez-moi - narquois - vers un arbitre - niais -
Qui puisse m'apprendre à respirer
Que le lecteur m'apprécie, et me sourie
Lecteur, s'il te plaît, câline-moi
Touche-moi pour que j'existe
Ne m'ignore pas, sinon je deviens tout petit..
Et je tue.
Qui ça ? Qui était-ce, tout ceci.. Quoi, quand, où..
... ANIMA...
... ANIMA.
Dans ce désert, je poursuis ma quête
Je marche et je joue, je tourne et je danse
mes yeux sont clos et mes oreilles toujours alertes
A ce monde que je ne peux ignorer.
Offre-moi un asile, poème, où je puisse me poser.
Dans des draps de douceur et d'amour
Des draps où rien ne peut m'arriver.
Ils brillent de toutes couleurs
De paillettes et poussière d'étoiles
Qui les a fait ? Qui me les a donnés ?
Ce n'est pas important. J'avancerai
Je dois me ressaisir.
Après tout - RECULE- ce n'est qu'une vie.
Admire la vue maintenant que tu t'élèves
Tout est petit et insignifiant
Comme ton passage sur terre
Et ton harmonie avec l'univers
Et si tu lâchais toutes tes peurs
Pour faire uniquement ce que tu sens
Dans tes tripes ?
Le pilote automatique est un corbeau
Gardien de paix dans ton esprit.
Allez, un pas de plus.
Je suis maladroit car je ne sais comment porter mon amour
Qui se transforme en peur en colère en culpabilité
Alors qu'il suffirait juste
De ne pas s'attacher ce qui est inutile
Et de continuer à aimer en se respectant.
Reste toi et ils le remarqueront
Ta véritable nature renaîtra
Dans les yeux des hérissons
Tu crains le pire mais tu as déjà vécu pire.
Tu sais ce que tu vaux, relève la tête, retourne les cartes.
Calmement, rayonne. Ils comprendront.
Ceux qui ne comprendront pas s'écarteront.
Parce que ton corps se souvient de qui tu es.
Ton corps se souvient de tes blessures et de tes peurs
Mais il se souvient d'autant de lumières.
Considère que les autres t'aideront tout en parant au pire.
- Reviens à la vie -
J'ai besoin de mon moi du futur, qu'il me montre la voie.
J'ai besoin de mon moi du passé, avec la ferveur d'antan.
Offrez-moi je vous en prie
Le repos et la force d'être moi même sans avoir peur ou blesser
Juste en toute assertivité.
Car ce que je souhaite ne détruira personne.
Je serai mâture pour tous et je peux les pare-exciter.